Cirta
Cirta fut capitale du royaume de Numidie, puis romaine pour laisser place à la ville actuelle de Constantine. Cirta au temps de Massinissa prend une importance stratégique de par sa position géographique.
Histoire
Le nom de Cirta contrairement à certaines hypothèses vient du
phénicien et de l'akkadien et signifie "taillé à pic" dans la roche .
Elle fut bâtie sur la ville de Sarim Batim qui fut fondée par les Phéniciens[1]. Cirta fut dès le IIIe siècle av. J.-C. la capitale orientale du royaume massyle. Après la mort du roi Gaïa, son rival Syphax s'en empara avec l'appui des Carthaginois. Il y régna aux côtés de son épouse Sophonisbe jusqu'en 203 av. J.-C., date à laquelle il fut vaincu par l'armée romaine de Scipion l'Africain et capturé par Massinissa, le fils de Gaïa. Ce dernier en fit sa capitale, et Cirta fut embellie par les souverains Numides qui s’y succédèrent. La victoire de César à Thapsus en février 46 av. J.-C. fut déterminante : la Numidie est annexée et Cirta est léguée au "condottiere" campanien Publius Sittius, en reconnaissance de son appui décisif.
Au IIe siècle,
la cité de Cirta eut un statut atypique : une confédération de cités et
de villes moyennes est regroupée autour d’elle pour former la Respublica IV coloniarum cirtensium.
Cirta conservait le trésor commun et gérait les autres villes par l’entremise de préfets. Après la réforme dioclétienne, la confédération cesse d’être active et la ville conserve sa prééminence en devenant capitale de la Numidie du Nord (Numidie Cirtéenne). Détruite au début de IVe siècle, Cirta est reconstruite par Constantin Ier qui en fera la capitale de la Numidie.
Sous les Romains,
Cirta prend le nom de Cirta Régina et abrite la résidence du gouverneur
de la province, le dux. Le site particulièrement bien défendu sur trois
côtés par les gorges du Rhummel, a été continuellement habité depuis l’Antiquité. Elle fut le lieu d'un concile en 412.
La ville de Constantine
serait bâtie sur ce même site, ce qui explique le peu de vestiges
Phéniciens et Numides laissés par cette cité par rapport à d’autres
sites algériens.
Citation
Massinissa (Massinisse) dans La Carthaginoise d'Antoine de Montchrestien, v. 501-502 :
Ma Cirta est reconquise, et sur ses hauts Remparts
Flotent legers au vent mes vainqueurs estendarts ;
Cirta fut capitale du royaume de Numidie, puis romaine pour laisser place à la ville actuelle de Constantine. Cirta au temps de Massinissa prend une importance stratégique de par sa position géographique.
Histoire
Le nom de Cirta contrairement à certaines hypothèses vient du
phénicien et de l'akkadien et signifie "taillé à pic" dans la roche .
Elle fut bâtie sur la ville de Sarim Batim qui fut fondée par les Phéniciens[1]. Cirta fut dès le IIIe siècle av. J.-C. la capitale orientale du royaume massyle. Après la mort du roi Gaïa, son rival Syphax s'en empara avec l'appui des Carthaginois. Il y régna aux côtés de son épouse Sophonisbe jusqu'en 203 av. J.-C., date à laquelle il fut vaincu par l'armée romaine de Scipion l'Africain et capturé par Massinissa, le fils de Gaïa. Ce dernier en fit sa capitale, et Cirta fut embellie par les souverains Numides qui s’y succédèrent. La victoire de César à Thapsus en février 46 av. J.-C. fut déterminante : la Numidie est annexée et Cirta est léguée au "condottiere" campanien Publius Sittius, en reconnaissance de son appui décisif.
Au IIe siècle,
la cité de Cirta eut un statut atypique : une confédération de cités et
de villes moyennes est regroupée autour d’elle pour former la Respublica IV coloniarum cirtensium.
Cirta conservait le trésor commun et gérait les autres villes par l’entremise de préfets. Après la réforme dioclétienne, la confédération cesse d’être active et la ville conserve sa prééminence en devenant capitale de la Numidie du Nord (Numidie Cirtéenne). Détruite au début de IVe siècle, Cirta est reconstruite par Constantin Ier qui en fera la capitale de la Numidie.
Sous les Romains,
Cirta prend le nom de Cirta Régina et abrite la résidence du gouverneur
de la province, le dux. Le site particulièrement bien défendu sur trois
côtés par les gorges du Rhummel, a été continuellement habité depuis l’Antiquité. Elle fut le lieu d'un concile en 412.
La ville de Constantine
serait bâtie sur ce même site, ce qui explique le peu de vestiges
Phéniciens et Numides laissés par cette cité par rapport à d’autres
sites algériens.
Citation
Massinissa (Massinisse) dans La Carthaginoise d'Antoine de Montchrestien, v. 501-502 :
Ma Cirta est reconquise, et sur ses hauts Remparts
Flotent legers au vent mes vainqueurs estendarts ;