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Note de synthèse sur la métropolisation Hayak_10

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    Note de synthèse sur la métropolisation

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    crack Note de synthèse sur la métropolisation

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:53 pm

    entre dynamiques économiques et transformations des territoires selon des logiques
    de développement durable qui illustre le passage de l’économie urbaine à
    «l’économie urbaine durable» voire à la «métropolisation durable».
    1.2.2. Bassand : l’introduction du développement durable pour bâtir une
    métropolisation durable et stratégique
    L’originalité de Bassand27 consiste à associer métropolisation et développement
    durable comme Camagni et Gibelli. Les processus sont étudiés mais surtout mis
    dans une perspective dynamique et programmatique et concernent autant les pays
    du Nord que ceux du Sud. L’ambition est de proposer de nouveaux modes de
    développement et de croissance urbaine. Ainsi, Bassand définit le développement
    durable à partir des textes fondateurs, comme ceux du rapport Bruntland, mais
    surtout grâce à un découpage en trois domaines : le développement social, la
    croissance économique et la gestion environnementale.
    Bassand participe, comme Ascher, du courant économique définissant des stades de
    développement et s’inscrit dans les approches critiques de la modernité et de la
    domination du Sud par le Nord. Il lui apparaît que notre époque entre dans l’ère de la
    société informationnelle et programmée. Il reprend un certain nombre de principes
    énoncés par Ascher comme l’individuation et la mouvance rationalisatrice28.
    Toujours dans le registre des remarques d’ordre général concernant les travaux de
    Bassand, la métropolisation est marquée par deux phénomènes concomitants mais
    ne suivant pas les mêmes logiques29.
    Le premier concerne l’étalement urbain. Les villes ne peuvent plus contenir la
    croissance urbaine. Les populations les plus populaires ne peuvent plus rester en
    centre ville. Elles migrent vers les grands ensembles disposés en périphérie des
    centres dans un premier temps puis de plus en plus loin (apparition de quartiers
    nouveaux et villes nouvelles de statuts divers : villes nouvelles industrielles, de
    logements, etc.) et de rangs différents (nombre d’habitants, fonctions et
    équipements, etc.). Ces dimensions de la question métropolitaine rendent compte du
    phénomène de suburbanisation. Ces tendances s’affirment avec force grâce à des
    techniques (les transports publics, l’automobile et le téléphone).
    Le second est le résultat de la gentrification des centres villes. En dégorgeant les
    centres, les populations plus aisées l’investissent en suivant les programmes de
    rénovations urbaines. Mais le «chaos des villes» n’est pas résorbé : congestion et
    pollution en résultent. L’environnement urbain est atteint. Un processus de
    périurbanisation s’enclenche de façon concomitante. Les classes aisées s’installent
    en périphérie dans des espaces protégés (lotissements, maisons individuelles,
    autres formes de villes nouvelles sécurisées).
    Ces deux phénomènes rendent facilement perceptibles les processus de la
    métropolisation. Ceux-ci se constituent par contiguïté territoriale ou par
    27 Sous la direction de BASSAND (Michel), THAI TI (Ngoc Du), TARRADELLAS (Joseph), CUNHA (Antonio), BOLAY (Jean-
    Claude) Métropolisation, crise écologique et développement durable : l’eau et l’habitat précaire à Hô Chi Minh-Ville, Lausannes,
    Presses Universitaires Romandes, 2000, 300p.
    28 Ibid., p64 et 65.
    29 Ibid., p.83.
    14
    interconnexion (phénomène des première puis deuxième et troisième couronnes, des
    villes satellites et villes nouvelles, des zones économiques spéciales, etc.).
    L’étalement urbain a pour corollaire une gouvernance métropolitaine sans espace de
    représentation démocratique. Les acteurs sont multiples mais l’action politique est
    fragmentée ce qui nuit à la cohésion et au contrôle par les citoyens.
    Bassand aborde, avec la question de l’étalement urbain, les enjeux
    environnementaux et affirme sa vision des métropoles prédatrices30. La
    métropolisation serait porteuse de processus de dégradations environnementaux.
    L’étalement non contrôlé a pour conséquences la pollution, la contamination de l’eau,
    de l’air, de sols, etc. et son pendant, les inégalités sociales. Bassand utilise, à ce
    point de sa réflexion, le terme de métropolisation durable31 pour pallier les
    difficultés inhérentes à la croissance urbaine. Cet auteur la définit comme l’équilibre
    entre l’équité sociale et économique, la préservation de l’écosystème et le
    développement du patrimoine construit tant au profit des générations actuelles que
    des générations futures.
    Bassand passe de l’analyse économique et de ces effets pervers à une analyse de la
    gouvernance, à caractère stratégique, prospectif et projectif. Pour pallier les impacts
    négatifs tant sur l’environnement que sur les individus soit les effets d’exclusion, la
    métropolisation doit favoriser les processus de liaisons interterritoriales32. Ceux-ci
    concernent tant les macroterritoires (zones métropolitaines et aires régionales ou
    nationales d’influence) que les microterritoires (districts, quartiers, îlots, etc.). La
    vision ascendante est privilégiée.
    Bassand prône des processus, entrant dans la métropolisation, qui sont des remèdes
    à ses effets pervers. La métropolisation, si elle est laissée sans contrôle, si elle est
    «sauvage», ne peut qu’être dangereuse pour l’environnement et les habitants. La
    régulation partagée s’impose.
    Comme Ascher, Bassand apparaît comme un théoricien de la «seconde génération»
    sur la métropolisation. Il n’étudie pas seulement, de façon attentive, les processus
    économiques et spatiaux à l’oeuvre mais fabrique des outils philosophiques (selon les
    propres termes de Bassand33), réglementaires et opérationnels pour agir sur les
    évolutions et dynamiques contemporaines des métropoles. Cet auteur veut lier la
    durabilité et l’expansion urbaine.
    Ainsi, ce premier chapitre montre l’évolution de l’étude la métropolisation. Lacour et
    Puissant restent attachés à une lecture économique des phénomènes urbains. Les
    principaux outils économiques sont appliqués aux dynamiques urbaines. L’analyse
    des processus à l’oeuvre dans les villes est confrontée aux questions cruciales de la
    diversité et de la spécialisation des espaces métropolitains. Il apparaît, alors, qu’une
    modélisation est impossible et que le dosage entre diversité et spécialisation est
    essentiel.
    Parallèlement, des auteurs s’intéressent à des critères sortant du champ
    économique. Ascher et Bassand introduisent, dans l’économie urbaine, des critères
    30 Ibid., p.94.
    31 Ibid., p.89.
    32 Ibid., p.107.
    33 Ibid., p.280.
    15
    stratégiques qui facilitent la mise en oeuvre de programmes opérationnels. Bassand
    a, de plus, la particularité d’étudier les villes du Sud, Hô Chi Minh-Ville et de
    s’interroger sur les effets des dynamiques internes aux métropoles et sur ceux de la
    globalisation.
    Cette introduction des pays du Sud, dans les réflexions sur la métropolisation, ouvre
    l’étude aux travaux de Sassen. Cette auteur construit un modèle de dépendance et
    de complémentarité entre métropoles qui rend compte de la place des villes de rang
    mondial et des interactions entre l’action publique et les intérêts privés. Ensuite, des
    chercheurs français et étrangers sont présentés afin d’appréhender l’originalité des
    situations non occidentales riches d’enseignements pour les contextes français et
    européens. La métropolisation apparaît, dès lors, comme un ensemble de processus
    où les réseaux sont étroitement imbriqués avec des facteurs géopolitiques et urbains
    marqués par la globalisation économique.
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    crack رد: Note de synthèse sur la métropolisation

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:53 pm

    1.2.1. Ascher : la métropolisation marquée par le passage dans une modernité de
    l’hypertexte
    Ascher24 n’est pas le seul à avoir travaillé sur la métropolisation à partir d’enjeux
    stratégiques et sociologiques. Mais son oeuvre, récente et riche, permet de s’attacher
    à des textes cohérents et nombreux25. En outre, Ascher construit des liens entre le
    degré de modernité et les processus métropolitains. Il met au centre de sa
    démarche, théorique et opérationnelle, l’hypertexte et les mobilités qui
    constitueraient, aujourd’hui, les caractéristiques principales des métropoles
    mondiales.
    Ascher s’inscrit dans une lecture des villes en fonction de stades historiques. Les
    forme urbaines dépendent du stade de développement économique atteint. Or, il part
    du constat du dépassement du capitalisme industriel. Ainsi, de nouveaux processus
    métropolitains sont générés. Aujourd’hui, les dynamiques marquant le territoire sont
    l’individuation, la rationalisation et la différenciation.
    L’individuation signifie que les individus sont dans un processus d’autonomie
    croissante vis-à-vis du groupe et de la nature. L’impact spatial de ce critère est le
    développement de la mobilité individuelle et les phénomènes de périurbanisation et
    de suburbanisation, définis ci-dessous dans la section concernant Bassand.
    L’autonomie suppose des choix de vie privilégiant l’habitat individuel plutôt que
    collectif. L’espace devient un enjeu majeur au sein des métropoles.
    L’individuation se construit sur une nouvelle forme de rationalisation qui se comprend
    de façon mouvante et adaptative. C’est un processus incrémental. En permanence, il
    y a retour sur le résultat pour aller plus loin dans l’analyse. Le choix stratégique
    devient essentiel. Ainsi, l’urbanisme «concourant26» apparaît comme un enjeu central
    pour le développement des programmes opérationnels dans les aires urbaines.
    L’innovation, au coeur de ce nouvel urbanisme, constitue le moteur des métropoles
    en évolution car elle permet une adaptation constante aux changements de la
    demande. Comme la rationalité est de l’ordre du projet et de la complexité, il devient
    impossible de mener des actions à long terme, vingt ans ou plus. Une révision
    permanente du territoire est envisagée et programmée.
    La différenciation est la radicalisation de l’individualisation et s’appuie sur la
    rationalisation évolutive. Les individus ont des facettes de plus en plus nombreuses
    et se retrouvent dans des univers différenciés. Les interactions priment. Ainsi, les
    dispositifs deviennent essentiels ainsi que l’offre de services. Les grandes villes et
    les métropoles sont les lieux qui proposent les services et les équipements les plus
    complets. C’est ce que Ascher appelle la société hypertexte et à l’échelle urbaine,
    la métapole. Cela signifie que la société a «n» dimensions. Cela induit une dilatation
    des territoires de la vie quotidienne. L’utilisation de l’espace et des réseaux est plus
    grande et les mobilités jouent un rôle primordial dans les processus métropolitains.
    24 L’interprétation critique des travaux de Ascher est le résultat d’une lecture des livres et articles de cet auteur et de la
    participation à un séminaire de recherche dirigé par Ascher le 18 mars 2002.
    25 ASCHER (François), «La nouvelle révolution urbaine : de la planification au management stratégique urbain» in
    MASBOUNGI ( Ariella) coord., Fabriquer la ville, Paris, La Documentation française, 2001, pp.21-32.
    ASCHER (François), Métapolis ou l’avenir des villes, Paris, Odile Jacob, 1995, 345p.
    Et autres textes présentés dans la bibliographie.
    26 ARAB (Nadia), «Vers un urbanisme concourant : une lecture des thèses de François Ascher», Urbanisme, n° 324, mai-juin
    2002, 3p.
    12
    Ascher sort de l’analyse purement économique bien que restant attaché à une
    lecture en termes de stades historiques. Mais cet auteur énonce deux critères
    déterminants de la métropolisation, l’information et les mobilités.
    Les métropoles sont, alors, le lieu où l’information s’échange le mieux et le plus vite
    ce qui permet de résoudre les crises sociales ou économiques. Comme la difficulté
    ne réside plus dans la production (pas de problème de société en sous-production
    chronique), mais dans la satisfaction des demandes singulières (l’individuation), il est
    essentiel de connaître les évolutions pour répondre aux demandes en perpétuel
    changement. Le rôle des aires urbaines accueillant des populations nombreuses est
    primordial car elles regroupent les infrastructures donnant accès à l’information.
    Mais une fois l’information recueillie, l’espace-temps doit être maîtrisé. Les mobilités
    deviennent, alors, un point clé à prendre en compte. L’augmentation des mobilités
    est le résultat des transformations des villes. Ainsi, en France de 1982 à 1994, les
    temps de déplacement sont les mêmes mais les distances ont augmenté de 30%.
    Selon Ascher, il y a une concurrence entre densité et vitesse. La métropolisation est,
    pour partie, le résultat de cette concurrence.
    Ascher inscrit ses recherches dans des enjeux d’explication de la société. Il ne s’agit
    plus seulement de comprendre les processus d’économie urbaine provoquant
    l’évolution des métropoles mais de saisir les changements profonds perceptibles
    dans la métropolisation. Les très grandes villes, selon Ascher, apparaissent comme
    des espaces de services et de mobilités. Ces deux critères servent à l’étude mais
    aussi à l’élaboration de stratégies d’aménagement. Les questions de spécialisation
    et de diversification sont évacuées. L’intérêt majeur de Ascher est de penser les
    processus métropolitains en fonction des degrés de modernité atteints par la société
    dans laquelle les ensembles urbains se situent et de s’inscrire dans une démarche à
    finalités opérationnelles.
    Les outils opérationnels, sur lesquels insiste Ascher, sont la recherche d’innovation
    dans le projet urbain et les politiques de mobilité.
    Il privilégie, donc, le concours et les actions de conception collective, corollaire de la
    gouvernance urbaine. La place centrale de l’information est répétée puisque la
    gouvernance se définit comme l’échange d’informations entre acteurs politiques,
    techniques, professionnels, privés, associatifs, etc.
    Quant aux politiques de mobilité, elles renvoient aux enjeux de différenciation. La
    disparition des heures de pointe dans les transports au profit de déplacements
    individués rend nécessaire une réflexion approfondie sur les nouveaux parcours, sur
    les polarités, sur les temps de services, sur les modes de transports collectifs, etc.
    La métropolisation est plus diffuse et ne peut, selon Ascher, être planifiée de façon
    bureaucratique. Les réglages doivent être fins et minutieux. C’est par cette attention
    au territoire que Ascher réintroduit les espaces captifs des villes. Les défavorisés
    sont ceux qui, dans les processus métropolitains, sont exclus des mobilités et n’ont
    pas accès à l’information.
    Bien que Ascher prenne en considération les situations d’exclusion dans son analyse
    de la métropolisation, c’est un autre chercheur, Bassand, établissant des relations
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    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:54 pm

    spécialisation et diversité et autour des méfaits d’une trop forte interdépendance des
    économies et sociétés à l’échelle mondiale. Les projets opérationnels dans les
    métropoles butent sur les dosages à faire entre économies de niche à dominante
    tertiaire supérieure et offre généraliste. Les dynamiques spatiales sont le résultat de
    ces choix économiques bien qu’il faille prendre en compte les critères sociaux et
    politiques.
    1.1.2. La spécialisation spatiale dans les processus métropolitains apparaît comme
    le résultat de la globalisation économique
    Dans l’ouvrage coordonné par Lacour et Puissant, de nombreux auteurs
    économiques cités19, depuis les théoriciens classiques et néoclassiques, ont mis en
    avant les effets de la concentration spatiale et économique sur les grandes villes tout
    en insistant sur ses dimensions généralistes. Les ambitions visent, en particulier, à
    échapper au choix entre la spécialisation et la diversité. Il est, alors, énoncé, dans
    l’ouvrage, que «… la métropole se distingue de la ville en ce que les processus
    cumulatifs d’agglomération, de concentration et d’interaction deviennent à un certain
    stade, quasiment irréversibles.20» Cela induit que les métropoles ne peuvent pas
    connaître le déclin car elles vont puiser dans leur diversité pour réorienter leur
    développement spécifique.
    La taille de l’agglomération urbaine provoque des mécanismes d’accumulation
    économiques. Ainsi, plus les métropoles sont grandes, plus elles sont dans une offre
    sociale et économique marquée par la diversité ce qui réduit les risques de
    dysfonctionnement économique, par exemple de chômage, grâce à un renforcement
    de la multiplicité de l’offre (trava ux de Malizia et Ke21).
    A partir d’exemples comme Détroit, il est possible de saisir que les effets de la
    diversité métropolitaine, de l’importance démographique, de la place stratégique
    tenues par l’agglomération dans l’armature urbaine nationale limitent, dans une
    certaine mesure, les risques de forte spécialisation. Il faut, malgré tout, tenir compte
    des périodes de graves récession dans le monde automobile, par exemple à la fin
    des années 1970. Mais comme Lacour et Puissant l’analysent, la spécialisation, dans
    ce type de situation urbaine, reste primordiale pour assurer la croissance
    métropolitaine 22.
    Mais les deux auteurs concluent en définissant une hiérarchisation de villes en
    fonction de leur taille, de la ville globale à la ville moyenne ou même petite en
    passant par la métropole régionale. C’est, finalement, la diversité qui marque le statut
    des villes globales même si celles-ci doivent suivre des politiques actives de
    spécialisation, porteuses de plus -values.
    Ces conclusions se heurtent aux questions de la durée historique à prendre en
    compte et de la spécificité des situations locales. Ainsi, Berlin a connu, pour des
    raisons politiques, un déclin important et rapide au cours d'une partie du 20ème siècle.
    Paris, bien que connaissant des taux de chômage inférieurs à la moyenne nationale,
    n’est pas une métropole globale exempte de ce fléau. Les raisons sont structurelles
    19 Ibid., p.8 et suivantes.
    20 Ibid., p.9.
    21 Ibid., p.97.
    22 ibid., p.101.
    10
    et dépendent peu du degré de concentration économique et urbaine. En outre, les
    formes urbaines de Paris ou de Berlin ne sont pas seulement le résultat des
    stratégies de localisation, d’urbanisation, de niche ou de diversité. Et, dans un tout
    autre registre, les raisons de l’apparition du port sud-coréen de Pusan sont à
    chercher dans des explications politiques et stratégiques plus que dans des
    déterminants strictement économiques. Pusan en Corée du Sud a, en 20 ans,
    dépassé les 5 millions d’habitants et devient pour Séoul, 11 millions dans la
    métropole et 18 millions dans la Région Métropolitaine, le port sur la mer du Japon et
    la concurrente d’Osaka au Japon, 9 millions d’habitants et, dans la Région du
    Kansai, 23 millions.
    Ainsi, la métropolisation, pour les auteurs regroupés dans ce collectif, est le résultat
    des changements du système productif. Elle est liée à la mondialisation et à diverses
    crises industrielles (fordiste, postfordiste, technologique, etc.). C’est le résultat
    d’externalités dynamiques23 soit les effets de la spécialisation et de la diversification.
    L’approche économique rend compte de processus menant à la concentration des
    activités sur des territoires précis, la plupart du temps, au sein des très grandes
    villes. Les espaces d’urbanisation dépendent d’effets de concentration spatiale qui
    s’incarnent par les zones d’activités, les zones de logements ou de loisirs reliées par
    des réseaux de transports individuels et collectifs.
    Mais les enjeux politiques, stratégiques, institutionnels, et géopolitiques sont mis au
    second plan de l’étude des dynamiques métropolitaines. Conscient de ces lacunes,
    certains des auteurs cités dans le livre coordonné par Lacour et Puissant abordent la
    métropolisation à partir d’enjeux stratégiques. L’étude des processus visent
    l’opérationnel. Ascher, économiste de formation mais sociologue de pratique,
    participe de cette démarche. Ce n’est plus seulement le mode de production qui
    détermine les évolutions des métropoles mais aussi leur inscription dans les formes
    de la modernité. Un autre chercheur, Bassand, inclut, dans les dynamiques
    métropolitaines, un des enjeux essentiels des débats actuels, le développement
    durable.
    1.2. Les approches économiques de la «seconde génération» : la
    métropolisation stratégique
    Sans chercher à présenter l’ensemble des auteurs s’étant inscrit dans les études
    stratégiques, deux exemples francophones, Ascher et Bassand, illustrent les pistes
    actuelles de réflexion. Ces deux chercheurs marient métropolisation et enjeux
    sociaux ou environnementaux en faisant une lecture critique de la modernité
    contemporaine urbaine. En même temps, les recherches de Bassand sur les
    processus en cours dans les pays du Sud, étudiées dans le chapitre suivant,
    justifient la présentation de son travail dans cette synthèse.
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    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:54 pm

    8
    Lacour et Puissant insistent, en particulier, sur les travaux rendant compte de
    processus qualifiés d’externes comme la création de districts industriels ou de lieux
    de concentration des informations au sein et autour des métropoles. La diminution
    des coûts de déplacements des marchandises, des données ou des hommes, par la
    concentration, constitue une des raisons expliquant l’émergence et la pérennité des
    grandes aires urbaines. Cette analyse s’inscrit dans une logique économique de
    rationalisation et de maximisation des bénéfices et de spécialisation spatiale. Les
    très grandes villes s’imposent comme des milieux favorables à l’activité économique
    et à la multiplicité des agents. Ce sont les ferments de la métropolisation.
    C’est la diversité des activités et la concurrence entre les acteurs qui assurent la
    croissance et le développement des métropoles. Mais en même temps, toujours
    selon un certain nombre de travaux recensé dans l’ouvrage coordonné par Lacour et
    Puissant15, il y a nécessité de spécialisation. Celle-ci s’accomplit, pour les aires
    urbaines majeures des pays du Nord, dans les secteurs du tertiaire supérieur, de la
    connaissance et des activités à forte plus-value innovante. Il y a, à la fois, diversité et
    concentration. C’est par le biais des secteurs industriels, de commerces ou de
    technopôles ou de toutes zones spécialisées en nouvelles technologies que les
    agglomérations millionnaires assurent leur croissance et leur développement. C’est
    par la place dans le réseau des métropoles qu’elles conservent leur rang. La
    métropolisation est dépendante de l’extérieur mais subit une contradiction : la
    diversité et la spécialisation. Pour sortir de celle-ci, les très grandes villes sont
    analysées comme mettant en relation les acteurs et les activités. Elles jouent un rôle
    de coordination.
    Bassand, Camagni et Gibelli, présentés dans l’ouvrage collectif, traitent de ces
    enjeux en introduisant les notions de durabilité et de cohésion16. L’existence de ces
    deux fonctions assure la coordination métropolitaine et induit l’inscription de l’étude
    de la métropolisation dans le courant de l’analyse sociale. Les fonctions politiques
    sont réintroduites. L’utilisation de l’analyse sociale dans l’économie urbaine étudiant
    la métropolisation a pour ambitions de rendre compte des dysfonctionnements dans
    les processus de concentrations économiques et spatiales17 et de passer de l’analyse
    à l’opérationnel. La métropolisation n’ayant pas échappé aux phénomènes de
    pauvreté, de ségrégation sociale, d’institutionnalisation incomplète du territoire, etc.
    devient, alors, un terrain de mise en oeuvre des politiques publiques. Le
    développement durable est concomitamment introduit en particulier par Bassand,
    Camagni et Gibelli.
    Les phénomènes de paupérisation de certains quartiers des métropoles et les
    impacts environnementaux de la métropolisation sont abordés et étudiés comme les
    résultats contre productifs des dynamiques économiques et spatiales liées à la
    globalisation et à la mondialisation. C’est le jeu des réseaux des villes mondiales ou
    la constitution de «regional world18» qui peuvent avoir des impacts négatifs sur les
    processus métropolitains. Les débats se focalisent, alors, sur les économies de
    localisation, soit l’avantage d’avoir des entreprises d’un même secteur sur un
    territoire proche et les économies d’urbanisation. Celles-ci privilégient, sur un même
    site, la présence d’entreprises de secteurs différents. Le débat gravite entre
    15 Ibid., p.87, voir les travaux de ANAS, ARNOTT, SMALL et p.95 et suivantes, voir économie de localisation de HOOVER.
    16 Ibid., p. 15.
    17 Ibid., p.93 et suivantes.
    18 Ibid., p.95, travaux de M. Storper.
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    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:55 pm

    enjeux de la globalisation économique 3 et de la métropolisation, pour présenter des
    travaux peu connus en France et pour indiquer de nouvelles pistes de recherche
    applicable dans et hors des contextes asiatiques.
    Afin de faciliter la lecture et d’ébaucher une classification, ces nouvelles recherches
    sont qualifiées de «seconde génération». Cela marque à la fois le passage de
    l’analyse à l’opérationnel, l’introduction de la complexité et l’ouverture à l’espace
    international. Mais, ce document de synthèse ne vise pas l’exhaustif. Il ne s’agit
    également pas de rendre compte de l’ensemble des travaux et démarches sur la
    métropolisation économique comme a pu le présenter le livre coordonné par Lacour
    et Puissant. L’ambition est, plutôt, de se situer par rapport aux résultats compilés
    dans l’ouvrage de ces deux auteurs et d’aborder des approches qui n’ont pas été
    prises suffisamment en considération. Les chapitres 1 et 2 rendent compte de la
    métropolisation à partir des réflexions les plus actuelles mais surtout à partir des
    travaux des chercheurs de la «seconde génération» qui traitent la question d’un point
    de vue original par les thèmes concernés et nouveau par les champs géographiques
    d’étude envisagés.
    Mais les théories présentées dans les deux premiers chapitres doivent être
    complétées par les travaux élaborés en France par la Délégation à l’Aménagement
    du Territoire et à l’Action Régionale (Datar). La Datar marie les réflexions théoriques
    globales aux dimensions opérationnelles grâce à une approche technicienne et
    experte. Les enjeux de l’aménagement du territoire ont induit une relecture des
    territoires français et la mise en oeuvre de programmes qui tiennent compte de
    l’évolution de la pensée de l’Etat dans l’aménagement du territoire et de son insertion
    dans la mondialisation4. Les politiques et les orientations préconisées ne sont plus
    établies à partir de diagnostics et de programmes directifs mais tiennent compte des
    évolutions «naturelles» et cherchent plus à les encadrer voire, au mieux, à les
    orienter. Il s’agit, en outre, pour l’Etat, d’assumer un désengagement stratégique et
    financier. Les processus métropolitains oscillent, dès lors, entrent métropolisation
    maillée et métropolisation partagée, soit les nouvelles formulations du polycentrisme
    et du multicentrisme.
    Avant de s’engager dans l’étude des trois chapitres de cette synthèse, il faut
    s’attacher à quelques remarques préliminaires. Tout d‘abord, la métropolisation, bien
    que de définition incertaine pour Lacour et Puissant, est un ensemble de processus
    dynamiques qui transforment une ville en métropole 5. Ainsi, pour ces deux auteurs,
    «C’est un moment de la croissance urbaine ou une phase de développement
    urbain6». Aux alentours de 500 000 habitants selon les travaux recensés dans le livre
    coordonnée par Lacour et Puissant7, une collectivité urbaine ne peut être analysée
    3 «La globalisation économique concerne les transformations du système productif au cours des dernières années, dont les
    mutations doivent être comprises et analysées au niveau mondial dans une perspective de libéralisation accentuée des
    marchés, de baisse relative des capacités d’intervention et de contrôle des pouvoirs publics, de construction et de renforcement
    d’espaces régionaux de plus en plus intégrés.» in LACOUR (Claude) coord., PUISSANT (Sylvette) coord.,La métropolisation :
    Croissance, diversité, fractures , Paris, Anthropos, 1999, (Coll. Villes), p.73.
    4 «La mondialisation est un processus d’interdépendance de plus en plus prononcé des économies nationales découlant de la
    création d’un marché planétaire pour les marchandises, les services, les capitaux mais aussi l’information, les idées, les
    produits culturels et médiatiques.» in BENICHOU (Régis), Histoire de la mondialisation, Paris, Editions Jacques Marseille, 2003,
    p.7.
    5 Ibid., p.1.
    6 Ibid., p.1.
    7 Ibid., p.104.
    6
    en termes de ville. Toute la structure sociale et spatiale change bien que ce
    changement ne soit pas uniquement la conséquence de l’effet de taille.
    Ensuite, la plupart des travaux sur la métropolisation identifient des dynamiques de
    hiérarchisation des espaces urbains et l’existence ou la nécessité de la mise en
    réseaux. Ce terme renvoie autant aux infrastructures physiques que technologiques.
    Les réseaux concernent l’ensemble des processus en cours tels que la gouvernance
    (nouveaux modes de gestion politique basés sur l’échange d’information), les
    rapports entre classes sociales (apparition de classes moyennes différenciées en
    interrelation), l’importance des mobilités (intermodalité et multimodalité 8) et
    l’intégration des enjeux économiques et environnementaux à la question urbaine
    (assurer des liens entre les villes ou métropoles et les espaces de production et de
    consommation et les territoires protégés mais aussi entre acteurs privés et publics,
    etc.).
    Ainsi, la métropolisation est organiquement liée à l’émergence des sociétés
    informationnelles et programmées (voir les travaux de Ascher9 et Castells 10 et ceux de
    l’Institut pour la Ville en Mouvement). La mobilité et les réseaux marquent les
    processus de métropolisation. Mais ces deux paramètres induisent également des
    effets pervers sur l’environnement (pollution, congestion, prélèvements sur
    l’environnement supérieurs à ce qu’il peut produire, etc.) qu’il s’agit, dorénavant, de
    prendre en compte dans l’analyse des processus métropolitains. Il y aurait, alors,
    passage du descriptif au prescriptif dans l’étude de la métropolisation.
    Ces remarques préliminaires situent les problématiques de la métropolisation. Elles
    sont multiples, vont dans diverses directions et sont d’une complexité difficile à
    maîtriser à partir de logiques unilatérales. Cela justifie l’association, dans les trois
    approches présentées, de l’économie et l’urbain, de la sociologie et de la stratégie,
    des réflexions sur les métropoles d’Asie et des pays du Sud et des réseaux et les
    logiques financières, de l’aménagement du territoire et des enjeux des nouveaux
    modes d’intervention de l’Etat pour constituer un polycentrisme ou multicentrisme
    orienté.
    8 Les définitions des deux termes sont tirées de la plaquette de l’Institut pour la Ville en Mouvement de juillet 2003.
    Intermodalité : usage successif de plusieurs modes de transport au cours d’un même déplacement.
    Multimodalité : usage de plusieurs moyens de transport, mais pas nécessairement au cours d’un même déplacement.
    9 ASCHER (François), «La nouvelle révolution urbaine : de la planification au management stratégique urbain» in MASBOUNGI
    (Ariella) coord., Fabriquer la ville, Paris, La Documentation française, 2001, pp.21-32.
    ASCHER (François), Métapolis ou l’avenir des villes, Paris, Odile Jacob, 1995, 345p.
    10 CASTELLS (Manuel), La société (La) en réseaux : l'ère de l'information, Paris, Editions Fayard, 1998, 609 p.
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    crack رد: Note de synthèse sur la métropolisation

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:56 pm

    Note de synthèse sur la métropolisation

    source:

    Centre de Documentation sur l’Urbanisme
    DGUHC
    Paris la Défense
    Septembre 2003

    ***************************************************************************
    Les propos développés dans cette étude n'engagent que
    leur auteur


    Sommaire
    Introduction
    1. De l’économie urbaine à l’économie urbaine stratégique : le renouveau des
    approches économiques de la métropolisation
    1.1. Les principes économiques à la source de l’analyse des processus
    métropolitains
    1.1.1. La métropolisation et la difficile association des dynamiques de diversité et de
    spécialisation économique des territoires
    1.1.2. La spécialisation spatiale dans les processus métropolitains apparaît comme
    le résultat de la globalisation économique
    1.2. Les approches économiques de la «seconde génération» : la
    métropolisation stratégique
    1.2.1. Ascher : la métropolisation marquée par le passage dans une modernité de
    l’hypertexte
    1.2.2. Bassand : l’introduction du développement durable pour bâtir une
    métropolisation durable et stratégique
    2. La métropolisation : effets de la globalisation et spécificités des analyses
    dynamiques régionales
    2.1. Sassen : les réseaux financiers comme parangon des processus
    métropolitains
    2.2. Castells, Mc Gee et Rimmer, le réseau et le desakota : les processus
    métropolitains intégrant les espaces extérieurs aux métropoles
    2.2.1. Castells : la métropolisation est le résultat des processus de domination au
    sein des réseaux
    2.2.2. Mc Gee et Rimmer : les tentatives de modélisation de la métropolisation
    asiatique
    2.3. Sanjuan et Goldblum : la métropolisation asiatique est le résultat de processus
    alliant les réseaux et les dynamiques de centralités
    3. La métropolisation : enjeu essentiel des politiques d’aménagement des
    territoires menées en France
    3.1. La Datar : la métropolisation est une chance pour mettre en place un
    polycentrisme maillé
    3.2. Béhar et Estèbe : la métropolisation parisienne et les contraintes du
    multicentrisme équilibrée
    Conclusion
    4
    Introduction
    Les métropoles millionnaires ont été analysées de deux manières opposées mais
    aussi, sur certains points, complémentaires. L’idée de «chaos urbain» a marqué les
    esprits. Les réflexions polémiques, globales et de dimension internationale de
    l’architecte Rem Koolhaas1 sont un exemple des interventions des hommes de l’art
    dans un domaine dépassant largement le champ de l’architecture et de la production
    urbaine. Parallèlement à ces prises de parti, les processus menant à la constitution
    de villes puis d’agglomérations de plusieurs millions d’habitants ont été étudiés et
    qualifiés en termes de dynamiques bien que les idées de «chaos» ou de désordre
    soient présentes dans des travaux comme dans ceux de Bassand présentés dans le
    chapitre premier.
    Mais, que ce soit avec ou sans l’idée de «chaos», l’ensemble des processus urbains
    à l’échelle de la grande ville est qualifié de métropolisation. En France, ce terme
    renvoie, principalement, aux travaux d’économistes comme Lacour et Puissant
    (étude des relations entre dynamiques économiques et transformations des
    territoires urbains), de chercheurs et d’urbanistes tenant compte des critères
    économiques dans leurs analyses (Goze, Baumont, Huriot, Veltz, etc.) et de
    sociologues économistes (approche socio-économique de la modernité et
    stratégique) comme Ascher. Ces travaux recoupent les domaines de l’économie
    urbaine, de l’aménagement du territoire et de la sociologie comprise comme stratégie
    urbaine.
    A l’étranger, le terme métropolisation n’est pas systématiquement employé mais les
    processus existent et sont étudiés, dans le champ de l’économie urbaine, par de
    nombreux auteurs2. La synthèse de Lacour et Puissant présente, de façon détaillée,
    un panel impressionnant de réflexions menées sur ce thème. Mais l’étude abondante
    de la métropolisation a conduit des chercheurs à s’intéresser à des aspects
    singuliers de celle-ci. Les dynamiques urbaines sont devenues un objet de recherche
    en fonction de thèmes particuliers : métropolisation et phases de la modernité,
    Ascher, métropolisation et développement durable étudié par Bassand, Camagni et
    Gibelli, métropolisation et inscription dans les réseaux financiers et de
    communication, Sassen, etc.
    Des chercheurs se sont, aussi, penchés sur cette notion à partir des spécificités
    géographiques. Ainsi, les travaux de Goldblum, Mc Gee, Rimmer, Castells abordent
    les enjeux de la métropolisation dans les pays du Sud, d’Asie, d’Afrique ou
    d’Amérique du Sud. L’intérêt d’étudier les travaux concernant les pays du Sud est à
    trouver dans la présence, en particulier en Asie, de nombreuses métropoles
    multimillionnaires qui possèdent, comme en Occident, des degrés élevés de
    développement. Ce sont des laboratoires urbains essentiels à connaître pour mener
    des politiques et actions à l’échelle métropolitaine et afin de saisir les effets des
    réseaux sur les dynamiques urbaines. En outre, les chercheurs français impliqués
    dans l’étude de la métropolisation asiatique sont peu nombreux alors que la matière
    est immense. Un panorama des recherches effectuées, par les auteurs anglo-saxons
    en Asie et pas encore traduites, est, donc, un pas essentiel à poser pour intégrer les

      الوقت/التاريخ الآن هو السبت أبريل 27, 2024 11:54 pm