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LA METROPOLISATION DANS LE MONDE Hayak_10

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    LA METROPOLISATION DANS LE MONDE

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    crack LA METROPOLISATION DANS LE MONDE

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:47 pm

    LA METROPOLISATION DANS LE MONDE



    III. La ville, enjeu de société :



    Les deux types urbains dans le monde
    contemporain




    Il y a un débat planétaire sur la question
    urbaine. On a des structures similaires et parallèles. De façon simplifiée, on peut
    distinguer: le modèle d’Amsterdam






    le modèle Johannesburg.





    Le tableau suivant résume les deux modèles
    d’urbanité :




    " AMSTERDAM

    JOHANNESBURG
    Densité
    +

    -
    Compacité
    +

    -
    Interaccessibilitédes lieux urbains
    +

    -
    Présence d’espaces publics
    +

    -
    Importancedes métriques pédestres
    +

    -
    Coprésence habitat / Emploi
    +

    -
    Diversité des activités
    +

    -
    Mixité sociologique
    +

    -
    Fortes polarités intra-urbaines
    +

    -
    Productivité marchandepar habitant
    +

    -
    Auto-évaluation positive de
    l’ensemble des lieux urbains

    +

    -
    Autovisibilité et
    auto-identification
    de la société urbaine

    +

    -
    Société politique à
    l’échelle urbaine

    +

    -


    Amsterdam, c’est le modèle de la ville
    compacte.



    Johannesburg, c’est
    le " modèle de la ville contre la ville ". Amsterdam est plus
    urbain que Johannesburg. Dans le modèle d’Amsterdam, on maximalise le modèle
    urbain., on maximalise l’avantage de concentration, c’est-à-dire de coprésence
    et d’interéactions, du plus grand nombre d’opérateurs sociaux Au contraire, à
    Johannesburg, la séparation sous toutes ses formes structure l’espace urbain, qui
    est une mosaïque de quartiers fonctionnellement et sociologiquement (y compris
    éthniquement) homogènes et partiellement enclavés A Johannesburg, on n’a pas
    d’espace public. La ville diffuse coûte plus cher à Johannesburg. Entre les deux
    modèles, la maximalisation des écarts est importante. Il y a des règles pour faire
    fonctionner la ville. Ces modèles sont symétriques. Il y a un modèle plus important que
    l’autre. Aucun des deux modèles n’est réalisé nulle part.


    Conclusion :Le fonctionnement de
    la ville : un choix




    La densité est plus efficace. Pourtant, il
    y a des décisions politiques mais les enjeux sociaux Un problème de choix se pose. On
    note l’absence de gouvernement urbain à l’échelle des agglomérations. Il y a
    un enjeu civique de la ville. Comment fonctionne la ville ? C’est un choix.


    Questions posées à M.Jacques Lévy au
    cours du débat :




      • Qu’est-ce que le R.S.P parmi les indicateurs utilisés
        par les chercheurs pour analyser la ville ?





    Le concept de capital urbain part de
    l’idée que les villes sont des géotypes comparables à d’autres géotypes et
    qu’on peut évaluer leur efficacité selon des indicateurs non spécifiques aux
    espaces urbains. Ce type de mesure débouche sur la comparaison des productivités entre
    villes et autres espaces ainsi qu’entre divers espaces urbains.. la notion de Produit
    urbain brut analyse la dimension économique. Le RSP est la ratio de surproductivité qui
    permet de comparer la valeur marchande de villes à celle de leur espace national.




      • Que peut-on dire de la notion de ville monde utilisée par
        les chercheurs américains Friedmann, Siaska Sassen ?





    Globality est l’expression américaine
    que l’on traduit par ville mondiale plutôt que par ville monde. Il ne faut pas
    toujours tenir compte de ce que disent les chercheurs américains. Siaska Sassen utilise
    surtout des critères financiers.





    - Quelle est l’importance de la
    notion de la métropolisation ?





    Cette notion a été utilisée par Ascher
    " Métropolis ou l’avenir des villes " 1995. Il y voit le
    développement d’un nouveau cycle urbain.




      • Que représente le classement des villes selon leur
        population alors que les statistiques proposées par l’ONU, Géopolis voire
        l’INSEE sont différentes ?





    Pour Jacques Lévy, le classement des villes
    selon leur population reste essentiel mais il faut avoir recours à d’autres
    indicateurs pour analyser et comprendre la réalité urbaine.




    Compte rendu de le conférence donnée par
    le professeur Jacques Lévy le 3 mai 2000 à Blois.



    Coordination : Armand Lasry, professeur
    animateur CDDP de Loir-et-Cher


    Bibliographie sélective:


    J Lévy, Europe Une géographie. Carré géographie Hachette
    supérieur..1998


    J.Lévy, le tournant géographique. Mappemonde. Belin 1999.
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    crack رد: LA METROPOLISATION DANS LE MONDE

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN السبت يناير 10, 2009 11:48 pm

    COLLOQUE DE GEOGRAPHIE " LES VILLES DANS LE MONDE "


    LA METROPOLISATION DANS LE MONDE



    CONFERENCE DE JACQUES LEVY


    professeur de géographie à
    l’université de Reims




    Compte-rendu par Armand Lasry, professeur
    animateur du CDDP de Blois et Jean-Louis Martin professeur au lycée A.Thierry de Blois




    La nécessité de définir la ville :



    La question qui se pose au préalable pour
    Jacques Lévy est celle de définir la ville. La tendance a été de ne pas la définir
    comme un concept et de s’attacher pour la définir à l’aspect administratif.



    Quelle est la relation entre la ville et le
    monde ? Autrefois, on parlait des villes dans le monde. Il n’y avait pas de
    relation entre l’objet ville et l’échelle mondiale. La relation entre les
    échelles se pose. Avec la ville, on est à une échelle locale et l’échelle monde
    est liée à la mondialisation. Dans beaucoup de manuels du secondaire, on n’avait
    pas besoin de la ville comme concept. Il n’y avait pas de définition. On
    s’abrite derrière un critère de 2000 habitants pour la définir. C’est
    théorique. La ville était considérée comme repère. Pour J.Lévy, c’est une
    erreur.




    I.Le concept de ville.

    Une ville est une configuration
    géographique liée à un espace dynamique




    On dispose de trois moyens
    pour exprimer l’espace des déplacements, pour gérer les distances:




      • les transports
      • les communications
      • la coprésence incarnée dans la ville , la famille.




    On a une concurrence et une
    complémentarité entre ces trois moyens. Parfois, ils se remplaçaient. Aujourd’hui,
    certains chercheurs américains annoncent " la mort de la ville " avec
    les nouveaux moyens de transport. Pour J.Lévy, ils ont tort, mais c’est une vraie
    question



    L’augmentation de la vitesse des
    déplacements provoque un étalement de moindre concentration du phénomène urbain.
    L’espace implique des relations entre les objets. Les objets fabriquent un espace qui
    est dense. On remplit l’espace avec un maximum d’objets.


    la densité : il ne faut pas la
    définir que comme un nombre d’habitants. De quels homme s’agit-il ? Un
    dormeur ? Quelqu’un de mobile ?



    Le lieu de résidence n’est pas le seul
    moyen pour mesurer l’espace. Tout dépend de ce que l’on mesure. Il faut savoir
    ce que l’on mesure.


    La ville, géotype de substance sociétale
    est une expression utilisée par J. Lévy. C’est une idée de sens commun, C’est
    une idée riche en géographie. Nous pouvons définir la ville comme une situation
    spatiale caractérisée par la concentration d’une société en un lieu
    . La
    densité et la diversité des relations sociales sont maximalisées. La ville est un
    géotype de substance sociétale fondé sur la coprésence. La ville est considérée
    alors comme une configuration productive.


    La notion d’urbanité.


    " L’urbanité, c’est ce
    qui fait qu’une ville est une ville ".Il faut tenter de savoir pourquoi une
    ville est plus ou moins urbaine. Il convient de distinguer l’ urbanité a
    priori
    de l’urbanité a posteriori. En quoi
    consiste cette distinction ? La démarche traditionnelle a été d’analyser les
    villes en faisant référence à leurs fonctions, leurs productions finales ou leur
    distributions internes de population



    Une urbanité à priori : c’est
    une urbanité à forme urbaine ; ce n’est que la superficie .C’est ce qui
    se trouve en amont de la ville, c’est-à-dire les potentialités qu’offrent la
    configuration spatiale. Autrement dit, il y a une trame de base pour voir comment
    fonctionne la ville.


    Le capital urbain est constitué par ce
    que la ville est capable de produire et que l’on compare avec une autre configuration
    spatiale. On étudiait autrefois les villes par leurs fonctions ; ce n’était
    pas une bonne approche. Il faut utiliser d’autres outils. Il faut distinguer :


    L’urbanité absolue : plus une
    ville est grande, plus la masse d’interéactions qui peuvent s’y produire est
    importante. Il est donc important de mesurer la masse qui constitue l’urbanité
    absolue et l’intensité des liens urbains. On a un maximum de rencontres entre les
    différents éléments.


    L’urbanité relative est marquée
    par le manque de diversité, un manque de rencontres entre les objets et les acteurs.. La
    possibilité effective de rencontre est limitée.



    Il faut envisager un potentiel
    d’interéactions. On peut mesure les interéactions par rapport à un lieu donné.
    L’urbanité relative est indépendante de la taille par rapport aux interéactions.
    L’urbanité absolue considère la masse. Il y a plus d’interéactions que dans
    la petite.


    Les notions de territoire et de réseau
    sont à envisager. Il faut étudier des espaces comparables. C’est une notion
    nouvelle en géographie. Autrefois le territoire formait un ensemble continu. La ville
    s’en est disjointe et forme des réseaux. On a des réseaux de télécommunications,
    de grande distribution (hypermarchés), réseau d’éléctricité. La tempête a
    montré la fragilité de l’organisation en réseaux




    II. Relation ville monde



    Une poursuite de l’urbanisation dans le
    monde




    On constate que l’urbanisation se
    poursuit et qu ‘elle concerne aujourd’hui 50% de la population mondiale
    avec 1 milliard d’urbains dans le sud et 3 milliards de ruraux, et 2 milliards
    d’urbains environ dans le nord.




    Une urbanisation qui s’achève au nord



    La ville n’est pas le contraire
    d’une société rurale. La France n’est pas une société rurale. La ruralité
    n’est plus qu’une opinion politique. Elle n’est plus une réalité. Nous
    sommes dans une société totalement urbanisée qui intègre les héritages de la
    ruralité. L’urbanisation est pratiquement achevée. On assiste à une poursuite de
    l’étalement urbain. Cela entraîne une dédensification partielle de la ville. La
    dédensification de la ville correspond plutôt à un désir d’écart qu’à une
    émergence de l’individu. Les villes européennes sont plus individualistes
    ( Gesellschaft : il s’agit d’:un type de société qui s’est
    organisée sur une base communautaire et où les individus opérateurs sont les acteurs
    fondamentaux) contrairement aux villes anglo-saxonnes plus communautaires




    Mondialisation. Métropolisation.



    Les villes grandes deviennent plus grandes
    et sont intégrées dans des archipels métropolitains La mondialisation touche
    l’ensemble de la planète et la métropolisation est un aspect des grandes villes
    (urbanité absolue). Ce n’est pas la seule réalité. Il y a une valorisation
    paradoxale de l’immobilité. Il y a plus de choses mobiles d’où la différence
    entre ce qui est mobile et immobile est moins forte. C’est la ville proprement dite
    qui profite du changement productif de la mondialisation d’où l’existence de
    multiples archipels métropolitains mondiaux

      الوقت/التاريخ الآن هو الجمعة أبريل 19, 2024 7:17 pm