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Aménagement urbain et régional Hayak_10

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    Aménagement urbain et régional

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    crack Aménagement urbain et régional

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:46 am

    <tr> </tr>
    Aménagement urbain et régional
    Au sens large, l'aménagement urbain et régional désigne le processus
    par lequel une collectivité tente de contrôler ou de concevoir les
    changements que subit son environnement physique. Elle peut être
    désignée de différentes façons, dont urbanisme, aménagement urbain,
    aménagement communautaire et aménagement du territoire. L'aménagement
    vise le « milieu physique », c'est-à-dire le territoire et les usages
    qui en sont faits, ainsi que tout ce qui s'y trouve que ce soit
    sous-terre ou en surface. Il touche également le style des édifices et
    la façon dont ils sont disposés dans une ville, de même que la
    conception des endroits publics.


    <table width="480" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0">
    <tr><td>[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]</td></tr>

    <tr> <td class="captiontext2" align="left"> Calgary Civic Center, plan du
    Plan du concepteur anglais Thomas Mawson, publié en 1914 (avec la permission des City of Calgary Archives).
    </td>
    </tr>

    </table>


    L'environnement physique est en partie naturel et en partie artificiel.
    Le but ultime de l'aménagement est de créer un milieu artificiel, ou
    « fabriqué », satisfaisant. Toutefois, les relations entre les milieux
    naturels et artificiels et entre la population et son habitat sont
    aussi de toute première importance. En fait, l'activité humaine peut
    avoir des répercussions négatives sur l'environnement naturel, tout
    comme certaines conditions naturelles peuvent être dangereuses pour le
    bien-être des humains. Dans le cas de la pollution de l'eau, le danger
    procède de l'activité humaine, tandis que lorsque des gens habitent des
    zones d'inondation, ils sont exposés à des dangers naturels. Les
    planificateurs se soucient autant de protéger l'environnement naturel
    des effets négatifs de l'activité humaine que de protéger les citoyens
    contre les milieux « à risques ».Pour aménager l'environnement physique, il faut lui imposer un certain
    ordre, en somme l'organiser de façon à ce qu'il réponde à certaines
    normes de qualité de vie. Cette notion est au coeur même de
    l'aménagement, bien que les caractéristiques d'un environnement sain et
    ordonné ne fassent pas l'unanimité. Les civilisations ont tendance à
    évaluer la qualité de vie et à organiser leur environnement de
    différentes façons. De nombreux facteurs influent sur les éléments à
    privilégier, selon l'endroit et l'époque. Chaque collectivité, par le
    biais de processus sociaux et politiques, doit définir, au moyen de
    normes qu'elle fixe, ce qu'est un environnement « sain ». En outre, les
    circonstances et les goûts et besoins des citoyens agissent sur la
    qualité des milieux qui sont planifiés et établis.De nos jours, l'aménagement urbain et régional touche une multitude de
    questions qui dépendent en partie de la dimension géographique du
    territoire en question. Les planificateurs régionaux s'intéressent à
    différents sujets comme la protection du territoire agricole ou
    d'autres lieux naturels (la forêt, les mines, les rives des lacs, le
    bord de la mer, etc.), la sauvegarde de lieux naturels ou historiques
    uniques, la situation des autoroutes et d'autres services de transport
    (comme les PIPELINES
    et les aéroports), et les perspectives de croissance des différentes
    collectivités de la région. Si celle-ci comprend une grande ville, les
    planificateurs doivent également prendre en compte les problèmes
    provoqués par l'expansion urbaine et son incidence sur la campagne et
    les villes avoisinantes.Dans les villes, l'aménagement comporte deux volets. D'une part, il
    faut prévoir la création de nouveaux quartiers, c'est-à-dire déterminer
    où et quand construire et décider de la vocation des terrains ainsi
    utilisés (résidentielle, industrielle, commerciale ou récréative). Des
    plans encore plus détaillés seront aussi nécessaires pour déterminer la
    disposition de chaque parcelle du territoire. Un réseau de rues devra
    être conçu. Des terrains devront être réservés pour les écoles et les
    parcs, les usines, les édifices publics et les églises. Il faudra
    prévoir un système de transport en commun et les services publics.
    Enfin, des normes devront être établies et les idées mises à l'essai
    pour vérifier si l'environnement créé procure la qualité de vie
    souhaitée.D'autre part, il faut s'occuper des parties de la ville qui existent
    déjà. Les urbanistes feront une distinction entre les secteurs où des
    changements ne sont pas souhaitables et ceux où des changements sont
    soit inévitables, soit jugés nécessaires. Dans le premier cas, les
    urbanistes se soucieront de maintenir la qualité de l'environnement
    artificiel dans son état actuel. Ils devront faire fi des demandes de
    changements, notamment dans les centres des villes où des pressions
    sont exercées pour que de nouveaux appartements soient construits ou
    que les rues soient élargies pour faciliter la circulation. Dans le
    second cas, il faut déterminer quels changements sont souhaitables et
    en assurer la mise en oeuvre. Il peut s'agir d'un secteur en voie de
    détérioration qui doit être amélioré ou encore d'un quartier où il faut
    démolir des immeubles pour lui donner une nouvelle vocation. Les
    problèmes que posent les changements rapides que subissent les
    quartiers commerçants, les districts industriels surannés ainsi que les
    transformations sociales et physiques de tous ordres que connaissent
    les centres des villes doivent tous être abordés par les urbanistes et
    les autorités publiques. Il en va de même pour certaines questions
    comme la CONSERVATION DU PATRIMOINE,
    le déplacement des voies ferrées, la construction de voies rapides pour
    les transports en commun et les besoins particuliers de divers groupes
    en matière de logement.Même lorsqu'on ne constate que peu ou pas de croissance, comme ce fut
    le cas pour de nombreuses villes canadiennes dans les années 80,
    l'habitat urbain se modifie continuellement. Le vieillissement des
    villes rend plus difficile et plus coûteux le maintien de la qualité de
    vie. Les besoins et les désirs des gens changent et il faut
    continuellement adapter l'environnement. Des programmes spéciaux de
    restauration et de revitalisation peuvent être mis en oeuvre pour
    tenter de ramener les commerces dans les quartiers commerçants en perte
    de vitesse et stimuler l'économie locale. Les investissements, tant
    publics que privés, sont plus rares qu'en période de croissance
    économique. Pour les urbanistes canadiens, les problèmes engendrés par
    le ralentissement de la croissance constituent l'un des défis actuels.
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    crack رد: Aménagement urbain et régional

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:47 am

    Fondements sociaux et politiques

    Comme toute autre forme de planification (PLANIFICATION DU DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL; COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE; DESIGN D'ENVIRONNEMENT,
    etc.), l'aménagement urbain et régional trouve sa raison d'être dans la
    croyance voulant que l'avenir soit plus prometteur s'il est maîtrisé et
    qu'un milieu aménagé permet davantage aux gens de profiter de la vie
    dans leur collectivité. Dans ce contexte, l'aménagement urbain et
    régional représente l'une des nombreuses formules adoptées par la
    société pour favoriser la sécurité, le confort et le mieux-être à long
    terme des citoyens. Il ne faut pas croire cependant que l'aménagement
    est uniquement l'affaire des gouvernements et que tous les
    planificateurs sont des fonctionnaires. Au contraire, les systèmes
    d'aménagement sont habituellement conçus pour que les besoins de
    l'ensemble de la collectivité soient pris en compte. Les plans
    proviennent de nombreuses sources, notamment des particuliers, des
    entreprises privées, et des organismes publics, qui poursuivent des
    buts ou des intérêts précis. Dans la collectivité « planifiée », il
    faut faire preuve de prévoyance et de contrôle, non pour empêcher la
    réalisation de ces plans, mais pour s'assurer qu'ils ne sont pas
    incompatibles ou qu'ils ne vont pas à l'encontre des besoins de
    l'ensemble de la collectivité.Malheureusement, il est rarement possible de démontrer qu'une mesure
    prise en prévision de l'avenir sera nécessairement profitable à toute
    une collectivité. Il est également difficile de prouver l'unicité de
    l'intérêt public à servir. Plus souvent qu'autrement, l'aménagement
    consiste à tenter de décider quels intérêts méritent d'être retenus,
    tout en essayant de traiter chacun de façon juste et équitable. Un
    conseil municipal devrait-il permettre la construction d'un centre
    commercial dans un quartier résidentiel? Une question aussi simple en
    soulève une multitude d'autres, plus complexes, sur les libertés et
    droits individuels et sur les pouvoirs et les obligations des
    autorités. C'est pourquoi les décisions finales en matière
    d'aménagement doivent être politiques, puisque la politique est le
    moyen que s'est donné la société pour régler les conflits qui se
    présentent au sein d'une collectivité.L'aménagement devient alors un moyen par lequel les collectivités
    décident à quoi devrait ressembler leur environnement. Quels genres
    d'avantages peuvent-elles alors envisager? Les définitions officielles
    au Canada répondent généralement à cette question en décrivant la
    planification comme une forme de CONSERVATION.
    Elle vise l'aménagement judicieux et la saine gestion des ressources de
    la collectivité, dont la plus importante est la terre. La notion
    suivant laquelle la terre est à la fois un bien privé et une ressource
    collective porte à controverse, mais la législation canadienne a pris
    position : l'intérêt de la collectivité concernant l'aménagement de
    tout territoire est légitime. Une somme considérable de deniers publics
    doit être injectée dans différents services comme les transports, les
    usines d'assainissement des eaux, les écoles et les parcs.C'est également à la collectivité qu'incombe en grande partie le soin
    de veiller à ce que le territoire soit aménagé de manière à ce que ces
    services publics puissent fonctionner efficacement. Autrement dit,
    l'exploitation du territoire doit être le plus profitable et le moins
    coûteux possible pour le public. L'évaluation des avantages et des
    coûts n'est toutefois pas facile. Ainsi, pour décider quel est la
    « meilleure » utilisation d'un territoire aux abords d'une ville, il
    faut savoir quelle valeur attacher à différents avantages (augmentation
    de nouvelles maisons disponibles ou milieu résidentiel attrayant) et
    comment mesurer ces avantages en regard de différents coûts (longs
    déplacements quotidiens entre la maison et le travail ou perte de
    bonnes terres arables).
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    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:49 am

    Origines de l'aménagement au Canada

    Les liens étroits entre la conservation et l'aménagement urbain et
    régional ont commencé à se tisser avec la mise sur pied de la COMMISSION DE LA CONSERVATION
    avant la Première Guerre mondiale. Le Canada est alors emporté dans une
    vague de réformes qui s'inspirent de plusieurs mouvements
    internationaux : le mouvement d'urbanisme britannique; le mouvement de
    réformes progressistes aux États-Unis, qui s'en prend à la corruption
    politique et à la mauvaise gestion dans tous les secteurs de
    l'administration publique; les mouvements de réformes du logement dans
    ces deux pays et le mouvement CITY BEAUTIFUL,
    qui propose des villes bien ordonnées, dotées de beaux édifices et
    d'espaces verts, pour symboliser l'évolution de la civilisation
    industrielle.Partout au Canada, des citoyens se regroupent en « commissions
    d'urbanisme » et en « ligues d'amélioration urbaine » pour tenter de
    trouver des solutions aux problèmes que pose l'habitat urbain (voir RÉFORMES URBAINES). Il faut pourtant attendre que la Commission de la conservation commence à s'intéresser aux questions de SANTÉ PUBLIQUE
    pour que ces préoccupations locales reçoivent une attention nationale.
    La Commission estime que la santé des citoyens est la plus importante
    de toutes les ressources. On juge alors que l'urbanisme constitue un
    moyen d'assurer la santé et la productivité de la population. La
    première loi britannique en matière d'aménagement, adoptée en 1909, et
    les idéaux mis de l'avant au Royaume-Uni par Ebenezer Howard sont
    perçus comme les modèles à suivre pour encourager l'essor de
    collectivités saines et attrayantes au Canada.Celui qui contribue le plus à faire ressortir l'importance de l'exemple britannique est le Dr Charles HODGETTS,
    conseiller auprès du comité de santé publique de la Commission de la
    conservation de 1910 à 1920. Très conscient de l'insalubrité des
    logements dans lesquels vivent de nombreuses familles ouvrières de
    Toronto et d'autres villes industrielles, Hodgetts croit que de
    meilleures normes régissant la disposition des villes et les conditions
    de logement régleront ces problèmes. Il organise une conférence
    internationale sur l'urbanisme à Toronto en 1914. Cette même année, il
    obtient la nomination de Thomas ADAMS, l'un des plus influents urbanistes de l'époque, au poste de conseiller en urbanisme au sein de la Commission.Adams considère l'aménagement comme une combinaison qui marie l'art à
    la science et qui nécessite une analyse rigoureuse des besoins et des
    problèmes de l'humain ainsi que des conditions naturelles d'une région,
    préalable à tout plan d'aménagement des terres. Il est d'accord avec
    Hodgetts au sujet de l'importance d'assurer des conditions de logement
    saines et d'améliorer les normes qui régissent la conception, mais sa
    perception du milieu bien planifié est beaucoup plus poussée. Adams
    représente la pensée prônant la « ville efficace » ou la « ville
    fonctionnelle ». Il faut concevoir les différents quartiers de la ville
    en fonction de leur vocation : les secteurs résidentiels offrent toutes
    les commodités et les services qui vont de pair avec une vie
    communautaire saine; les zones industrielles sont bien desservies par
    les voies ferrées et d'autres modes de transport; les quartiers
    d'affaires et les centres municipaux sont conçus de façon à satisfaire
    tous les besoins des commerces et de la population de la collectivité
    moderne; la ville entière est disposée en vue de faciliter les
    communications de manière sûre et pratique. En outre, il faut toujours
    faire le meilleur usage possible de la terre et ne jamais la gaspiller.
    Un plan d'aménagement détaillé devrait tenir compte des
    caractéristiques particulières d'un emplacement donné. Les
    installations publiques, comme les centres communautaires et les
    hôpitaux, devraient toujours être faciles d'accès pour les gens qui les
    utilisent. De même, il importe de coordonner la mise en valeur des
    terres privées et les programmes de travaux publics ainsi que d'établir
    des échéanciers de manière à réduire les dépenses publiques et à éviter
    des erreurs coûteuses. Ces principes guident encore l'urbanisme au
    Canada.Adams sillonne le Canada à maintes reprises pour réaliser des études
    d'aménagement et analyser des problèmes liés à l'utilisation du terrain
    et à l'habitat. En 1919, il fonde l'Institut d'urbanisme du Canada, qui
    accepte comme membres toutes les personnes intéressées, sans égard à la
    profession. Au début, il s'agit surtout d'ingénieurs civils ou
    d'arpenteurs-géomètres ainsi que de quelques architectes de paysage et
    de représentants municipaux. L'Institut vise à promouvoir la recherche
    à disséminer les nouvelles connaissances et les résultats d'expériences
    en matière d'aménagement et, en général, à proposer des idées et à
    établir des normes élevées pour la pratique de cette discipline.
    Certains espèrent également que l'urbanisme devienne le sujet de cours
    universitaires.La CRISE DES ANNÉES 30
    met un terme à la plupart des activités d'urbanisme au Canada.
    L'Institut d'urbanisme du Canada cesse ses activités en 1932 pour ne
    les reprendre que 20 ans plus tard. Parmi les urbanistes qui laissent
    leur marque, on retrouve Noulan Cauchon, Frederick Todd, Horace SEYMOUR
    et Howard Dunington-Grubb. Beaucoup de villes dressent des plans
    directeurs, dont Ottawa, Vancouver, Calgary, Saint-Jean et Halifax, et
    de nombreuses cités jardins et de nouvelles municipalités intéressantes
    sont planifiées.
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    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:49 am

    Fondements juridiques et administratifs de l'aménagement

    Une autre des contributions d'Adams est sa législation type en matière
    d'aménagement, qu'il met beaucoup de temps et d'énergie à faire adopter
    par les gouvernements provinciaux. Pour Adams, des lois efficaces sont
    importantes, car elles établissent le cadre à l'intérieur duquel chaque
    collectivité peut prendre des mesures touchant son environnement
    physique. Il croit également que l'aménagement est aussi nécessaire
    dans les milieux ruraux que dans les villes. En plus d'avoir de graves
    problèmes environnementaux et fiscaux qui leur sont propres, les villes
    et les campagnes dépendent tellement les unes des autres qu'il est
    impossible de les séparer pour les besoins de l'aménagement des
    terrains. Cette étape marque le début de l'aménagement rural au Canada.En 1914, trois provinces seulement ont adopté des lois en matière
    d'aménagement : la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l'Alberta.
    En 1925, il en existe dans toutes les provinces, sauf au Québec, mais
    les planificateurs professionnels les jugent toutes insuffisantes.
    D'une part, ces lois ne rendent pas obligatoire l'élaboration de plans
    par les municipalités. D'autre part, elles ne prévoient aucune
    participation active des gouvernements provinciaux à l'aménagement. Les
    administrations municipales se montrent aussi insatisfaites, parce
    qu'elles veulent surtout avoir plus de pouvoirs pour réglementer la
    construction et le développement du territoire.Les nouvelles techniques de ZONAGE
    , mises de l'avant aux États-Unis, semblent particulièrement
    intéressantes et Kitchener est la première ville à adopter un règlement
    de zonage au Canada, en 1924. Ce n'est qu'en 1925, année où la
    Colombie-Britannique adopte sa première loi sur l'aménagement, que le
    zonage devient partie intégrante de la législation en matière
    d'aménagement. D'autres provinces emboîtent le pas, mais la loi sur
    l'aménagement urbain et régional la plus complète est celle de
    l'Alberta adoptée en 1929. La législation canadienne en matière
    d'aménagement a évolué constamment depuis et les systèmes
    administratifs qui régissent l'aménagement urbain et régional
    aujourd'hui sont beaucoup plus vastes et beaucoup plus complexes qu'on
    aurait pu l'imaginer en 1929. Le modèle qu'elle a établi se retrouve
    dans les lois maintenant en vigueur, toutes adoptées à la fin des
    années 70 et au début des années 8O.L'objet principal des lois provinciales et territoriales est d'assurer
    la croissance et le développement ordonnés et cohérents des
    municipalités, en faisant preuve de prévoyance et en tenant compte des
    intérêts de la population. Elles doivent également créer et préserver
    un environnement physique, y compris les immeubles et autres ouvrages,
    qui réponde aux besoins et aux préoccupations de la collectivité ainsi
    que réglementer quelle portion des terres privées et publiques peut
    être utilisée. Enfin, elles doivent permettre à la population de
    prendre part au processus décisionnel.Outre leurs lois relatives à l'aménagement, les provinces ont d'autres
    genres de règlements sur l'aménagement du territoire qui ne relèvent
    pas des municipalités, soit ceux qui traitent des secteurs de
    l'énergie, de l'environnement, de la foresterie, du patrimoine et des
    parcs. Le Québec, entre autres, a adopté la Loi sur la protection du territoire agricole;
    en Alberta, il existe une commission spéciale chargée d'aménager et
    d'administrer plus d'un million d'hectares de terres publiques à des
    fins agricoles; une société de développement de l'Île-du-Prince-Édouard
    s'occupe de l'aménagement global du territoire et a le pouvoir
    d'acquérir, de vendre et de louer des terres qui serviront à différents
    usages; le Manitoba a une commission interministérielle chargée
    d'aménager et d'administrer les terres provinciales. Le gouvernement
    fédéral s'occupe de l'aménagement des terres de la Couronne par le
    truchement de multiples lois et politiques du Cabinet, dont la
    Politique fédérale sur l'utilisation des terres et le Processus
    d'évaluation et d'examen en matière d'environnement.L'aménagement régional au Canada se fait donc, de façon générale, par
    l'administration coordonnée de nombreuses lois à l'intérieur d'une
    province, par la concertation entre les lois provinciales et fédérales
    et par la mise en oeuvre de mesures coordonnées entre des municipalités
    voisines. Ces activités d'aménagement bénéficient du soutien de
    systèmes d'information modernes, tels les systèmes de CARTOGRAPHIE PAR ORDINATEUR
    et d'analyse de données, le Programme de surveillance de l'utilisation
    des terres au Canada et les données de Statistique Canada sur la
    population, le logement et le commerce.Toutes les municipalités possèdent un système de contrôle des données
    qui facilite la mise en oeuvre d'une politique de prévision et de
    planification à long terme. Les grandes villes canadiennes utilisent
    des systèmes informatisés pour l'aménagement des services de TRANSPORT et le contrôle de certains changements écologiques, comme la POLLUTION DE L'AIR,
    ainsi que la réalisation d'études ou de prévisions concernant, entre
    autres, l'utilisation des terrains, la population et la construction
    d'immeubles. Les lois provinciales en matière d'aménagement prévoient
    ce que les administrations municipales et régionales peuvent et doivent
    faire.De façon générale, une loi provinciale comporte cinq mesures de base.
    Premièrement, la municipalité doit dresser un « plan directeur »,
    parfois appelé « plan officiel » ou « plan d'urbanisme », qui énonce
    quelles portions du territoire seront aménagées, et à quel moment. Ce
    plan expose habituellement les buts sociaux et économiques de la
    collectivité, ainsi que ses objectifs en matière de qualité de vie, et
    les ressources financières qui seront requises pour gérer les travaux
    publics (égouts, routes). Il décrit, au moyen de cartes, de dessins et
    de textes, les différents quartiers et districts ainsi que les lignes
    directrices qui régiront la construction d'immeubles dans ces
    districts. Une seconde série de plans plus détaillés peut parfois être
    nécessaire dans certains domaines, comme la conservation du patrimoine,
    le réaménagement des quartiers du centre-ville ou les parcs
    industriels. Les trois autres mesures constituent des instruments
    juridiques et administratifs qui permettent de mettre en oeuvre le plan
    d'urbanisme : zonage, lotissement et permis de construction. Avant
    qu'un tel permis ne soit donné, un lot doit d'abord faire partie d'un
    lotissement approuvé. En outre, des règles précises concernant le genre
    et le nombre d'immeubles qui peuvent être construits ainsi que leurs
    caractéristiques architecturales doivent être respectées. Le
    lotissement régit la conversion d'un terrain en lots de construction
    dont les dimensions et la forme sont adéquates, tandis que le zonage
    fixe les usages qui peuvent être faits d'un lot.Les lois sur l'aménagement ont pour effet de restreindre les droits
    d'un propriétaire en faveur du bien-être de l'ensemble de la
    collectivité. Les avantages ainsi privilégiés comprennent la santé et
    la sécurité des citoyens, les commodités et l'agrément du milieu de
    vie, des normes acceptables concernant le logement et les lieux de
    travail privés et publics, et des dépenses publiques raisonnables pour
    le développement du territoire.Dans certaines provinces, les lois sur l'aménagement permettent aux
    municipalités ou aux gouvernements provinciaux d'intervenir pour
    empêcher la destruction du patrimoine et de l'environnement, ou pour
    obliger les propriétaires à prendre des mesures pour rehausser
    l'architecture et l'apparence de ces immeubles ou améliorer les
    commodités offertes aux utilisateurs des immeubles dont la construction
    est proposée. L'équilibre entre la liberté d'utiliser son propre
    territoire et les obligations imposées par les autorités publiques
    dépend des valeurs sociales qui dominent à ce moment. En outre, toutes
    les lois canadiennes sur l'aménagement exigent maintenant que les
    citoyens puissent être entendus avant que d'importantes décisions
    soient prises et un propriétaire a toujours le droit d'interjeter un
    appel.En vertu des lois canadiennes, les provinces délèguent aux
    agglomérations urbaines les pouvoirs en matière d'aménagement régional.
    À cette fin, les milieux ruraux et les villes sont souvent regroupés en
    « municipalités régionales de comté » créées par un décret du
    gouvernement provincial. Dans certains cas, les municipalités
    d'agglomérations urbaines choisies ont été regroupées pour constituer
    un deuxième niveau d'administration qu'on appelle « communauté
    urbaine » (p. ex. Québec, Montréal, Toronto, Vancouver et Winnipeg) qui
    s'occupe de l'aménagement global et de la coordination des services et
    travaux publics. Les plans détaillés et les règlements de développement
    relèvent des municipalités qui en font partie.Ces dispositions s'appliquent essentiellement aux terres privées du
    Canada, qui ne représentent cependant que 10 p. 100 de l'ensemble du
    territoire canadien. À l'échelle provinciale, cette proportion varie
    beaucoup d'une province à l'autre : 75 p. 100 en Nouvelle-Écosse, 6 p.
    100 en Colombie-Britannique. L'aménagement et la gestion des terres
    appartenant au fédéral ou aux provinces relèvent des différents
    ministères ou organismes gouvernementaux. Dans la plupart des cas, des
    mécanismes administratifs spéciaux ont été mis en place pour
    « intégrer » l'aménagement des terres de la Couronne et l'exploitation
    et la conservation des ressources qu'elles renferment.
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    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:51 am

    Création de nouvelles villes
    ---------------------------------------------------------------------------------------
    Il s'agit d'un aspect particulier de l'aménagement qui comprend la
    planification globale, le zonage et le lotissement d'une collectivité
    avant l'arrivée de nouveaux habitants. Au Canada, les nouvelles villes,
    habituellement petites (moins de 5000 habitants) et souvent tributaires
    d'une seule industrie et de l'exploitation des ressources naturelles,
    sont surtout situées dans des régions éloignées, comme KITIMAT (Colombie-Britannique), Matagami (Québec), THOMPSON (Manitoba) et TUMBLER RIDGE
    (Colombie-Britannique). Depuis 1946, près de 200 nouvelles villes ont
    été créées au Canada, leur population totale s'élevant à 700 000
    habitants.La plupart des premières municipalités (fondées entre 1900 et 1920)
    n'ont pas été conçues par des urbanistes et n'ont pas bénéficié de
    plans imaginatifs. Adams et d'autres planificateurs ont commencé à
    appliquer les notions de cités-jardins, de plans directeurs et de
    zonage aux nouvelles villes minières dans les années 20, par exemple à TÉMISCAMING (Québec), à KAPUSKASING (Ontario), à Arvida (Québec), à CORNER BROOK (Terre-Neuve) et à Port Alice (Colombie-Britannique). Après la Deuxième Guerre mondiale, les planificateurs de VILLES DE RESSOURCES PRIMAIRES
    commencent à porter une attention particulière à la question des
    loisirs et aux problèmes sociaux aigus qui sont propres à ces petites
    villes isolées et « fermées ». En outre, la conception des villes et
    des logements se fait désormais en tenant compte des conditions
    climatiques rigoureuses qui y sévissent. La ville de Fermont au Québec,
    conçue par Norbert Schoenauer et construite par la société Québec
    Cartier Mining Co., constitue l'exemple le plus frappant d'aménagement
    progressiste. Son plan d'ensemble est réduit et ses rues de même que
    ses habitations sont disposées de façon à servir d'écran protecteur
    contre les vents d'hiver violents. De nombreuses maisons unifamiliales
    sont orientées de façon à profiter de l'énergie solaire passive. Le
    centre commercial et récréatif de la ville est entièrement situé à
    l'intérieur d'un complexe qui renferme aussi des appartements.
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    crack رد: Aménagement urbain et régional

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:51 am

    Aménagement communautaire et politique sociale

    Les controverses persistent quant au rôle que doit jouer l'aménagement
    et aux objectifs qu'il doit poursuivre en tant qu'institution sociale.
    Ses buts fondamentaux d'efficacité et de développement ordonné ne sont
    pas remis en question. Il s'agit plutôt de savoir si l'efficacité et le
    développement ordonné doivent être les seuls buts. À ses débuts au
    Canada, et dans les premiers mouvements de réformes américains et
    européens, l'urbanisme laissait présager quelque chose de bien plus
    radical. Il devait faire partie de la solution aux coûts sociaux
    astronomiques générés par la révolution industrielle, une vague de
    réformes sociales où la construction de meilleures villes devait
    contribuer à l'édification d'une meilleure société. De façon plus
    pragmatique et plus humanitaire, cela signifiait que chaque
    collectivité avait certaines obligations quant à la prise en charge des
    victimes du développement économique et de l'expansion des zones
    industrielles urbaines.Les principaux effets de ces idées commencent à se faire sentir au
    Canada dans les années 50, bien que certains aient manifesté leurs
    préoccupations bien avant. Des réformateurs sociaux influents, comme
    J.S. WOODSWORTH
    à Winnipeg et Claire Casgrain à Montréal, ne ménagent rien pour faire
    avancer le mouvement d'aménagement au Canada. Cependant, il faut la
    Crise des années 30 et le désir de reconstruction nationale issu de la
    Deuxième Guerre mondiale pour associer efficacement logement et
    aménagement physique et les intégrer à la politique sociale.L'une des premières manifestations de cette tendance apparaît en 1935, dans le chapitre sur le logement de Social Planning for Canada compilé par la LEAGUE FOR SOCIAL RECONSTRUCTION. L'auteur de ce chapitre, Humphrey CARVER,
    jeune architecte d'origine britannique, est devenu l'un des plus
    brillants urbanistes canadiens de l'ère moderne. Carver soutient que
    tous les Canadiens ont le droit de vivre dans des maisons et des
    quartiers sécuritaires, sains et confortables, même s'ils n'en ont pas
    les moyens, et que l'État a le devoir de veiller à ce que de bonnes
    conditions de logement soient offertes à tous. Tout comme Adams et
    Hodgetts, il soutient aussi qu'il est nécessaire de bâtir un
    environnement physique et social favorisant un mode de vie décent. La
    thèse de Carver est élaborée dans l'étude Housing and Community Planning,
    publiée en 1944, qui figure dans le rapport final du Comité pour la
    reconstruction d'après-guerre, mis sur pied par le gouvernement fédéral
    en 1941.Cette étude est attribuable en partie au travail de deux hommes, C.A.
    Curtis, économiste qui préside le sous-comité du logement, et Leonard MARSH, conseiller en recherche du comité. Dans un style qui rappelle le plus connu des rapports d'Adams, Rural Planning and Development
    (1917), Curtis et Marsh exposent les dangers d'une urbanisation non
    maîtrisée et des quartiers délabrés. Ils attirent l'attention sur
    l'émergence de plus en plus grande de banlieues inutiles et
    disgracieuses et pressent le gouvernement du Canada de mettre en oeuvre
    un programme national de développement communautaire et d'amélioration
    des conditions sociales dans lequel le logement, l'aménagement et
    l'enseignement figureront en tête de liste.En 1944, le gouvernement apporte des modifications radicales à la Loi nationale sur l'habitation
    (LNH), afin d'encourager la construction de nouvelles maisons, la
    réparation et la modernisation de celles qui existent déjà et
    l'amélioration générale du milieu.En 1946, la Société centrale d'hypothèques et de logement (aujourd'hui la SOCIÉTÉ CANADIENNE D'HYPOTHÈQUES ET DE LOGEMENT, SCHL)
    est créée pour mettre en oeuvre la nouvelle politique nationale du
    logement. Cette politique est améliorée au cours des 20 années qui
    suivent, grâce à des modifications apportées à la Loi nationale sur l'habitation
    ce qui a stimulé l'urbanisme après la Deuxième Guerre mondiale. C'est
    la première fois qu'on a un organisme national doté de pouvoirs
    réglementaires et financiers importants. À titre d'assureur
    d'hypothèques, la SCHL exerce un contrôle important sur le
    développement des banlieues (voir INDUSTRIE DE L'IMMOBILIER).
    Grâce à ses subventions directes au logement des familles à faibles
    revenus et d'autres groupes défavorisés, la SCHL influence la
    géographie sociale des villes canadiennes. En outre, grâce à ses
    différents programmes de renouveau urbain, de restauration des
    quartiers insalubres dans les années 50 et 60 ou projets de
    réaménagement des quartiers dans les années 70, la SCHL joue un rôle de
    premier plan dans les transformations des centres des villes
    canadiennes.Les mesures et les programmes de la SCHL ont fait l'objet de critiques
    au fil des ans, mais la LNH a toujours été inspirée par un objectif
    social précis : tous les Canadiens devraient avoir accès à des
    conditions d'habitation décentes. Les normes de « décence » doivent
    être définies par la société, mais la collectivité dans son ensemble
    assume les coûts nécessaires pour relever l'habitat de chaque citoyen à
    un niveau acceptable. Ce principe est bien accepté aujourd'hui au
    Canada et il suppose la mise en oeuvre de nombreux programmes sociaux
    aussi bien par le gouvernement fédéral que par les gouvernements
    provinciaux. Une question se pose cependant : l'aménagement et les
    règlements régissant cet aménagement sont-ils les moyens adéquats pour
    procéder à une meilleure répartition? D'une part, les lois provinciales
    font rarement état de cette question. Leur énoncé de principe se limite
    habituellement à des expressions comme « développement économique et
    ordonné du territoire ». D'autre part, dans les décisions réelles
    prises quotidiennement, les questions de droit et de justice tiennent
    une place prépondérante et de nombreuses collectivités canadiennes ont
    adopté une politique d'urbanisme qui sert, en réalité, à des fins de
    répartition. En général, cependant, les planificateurs canadiens se
    battent encore pour harmoniser les idéaux de réforme sociale qui
    constituent la force de frappe du mouvement d'aménagement au début du
    siècle, et la simple notion d'aménagement « convenable » du territoire.
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    crack رد: Aménagement urbain et régional

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:52 am

    Profession et études

    La croissance des villes après 1945 redonne vie à la profession
    d'urbaniste, qui connaît par la suite une expansion rapide. Outre le
    fait que les urbanistes sont plus en demande qu'auparavant, les tâches
    accomplies par les agences modernes se sont grandement diversifiées. En
    plus des principes traditionnels de disposition des villes, de
    lotissement et d'architecture, les urbanistes doivent aujourd'hui
    connaître la sociologie urbaine et le comportement humain, les sciences
    de l'administration, la prévision et l'analyse de données, le droit
    municipal et les lois d'urbanisme ainsi que les sciences
    environnementales.


    <table width="400" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0">
    <tr><td>[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]</td></tr>

    <tr> <td class="captiontext2" align="left"> Habitat '67
    Safdie
    a la chance exceptionnelle de réaliser sa thèse en créant Habitat '67
    pour l'Expo 67 à Montréal (avec la permission de la Commission
    canadienne du tourisme). </td>
    </tr>

    </table>


    Les programmes d'enseignement sont nés après 1947 grâce à l'aide
    inestimable du gouvernement fédéral et de la SCHL. En 1944, Marsh et
    d'autres urbanistes proposent au sous-ministre des Finances, W.C.
    Clark, d'inclure des dispositions dans la LNH prévoyant le financement
    de la recherche, de la formation professionnelle et de l'enseignement
    public. Clark ajoute donc une Partie V à la Loi et l'intitule
    Recherches sur le logement et l'aménagement urbain. Le Parlement
    débloque alors 5 millions de dollars pour la mise en oeuvre de la
    Partie V et poursuit cet appui encore aujourd'hui.Au fil des ans, la SCHL a financé beaucoup de recherches et a mené de
    nombreuses études pratiques sur l'aménagement, de concert avec les
    gouvernements provinciaux, les administrations municipales et les
    universités. Elle a attribué des centaines de bourses à des Canadiens
    pour qu'ils étudient l'aménagement urbain et régional. La SCHL a
    également parrainé une variété de magazines d'information (Revue canadienne d'urbanisme, Habitat, et Cadres de vie)
    et les fonds disponibles en vertu de la Partie V de la loi ont permis
    la création de l'Association canadienne d'urbanisme (ACU) en 1946.
    L'ACU est un organisme non gouvernemental qui vise à sensibiliser et
    informer les citoyens et à accroître leur participation aux questions
    d'urbanisme.Les fonds débloqués aux termes de la Partie V servent aussi à
    implanter, dans les universités, des cours menant à un diplôme, en
    partie par des subventions directes aux premières écoles d'urbanisme :
    McGill (1947), Manitoba (1949), Colombie-Britannique (1950) et Toronto
    (1951). Un cours en langue française est mis sur pied en 1961 à l'U. de
    Montréal. Nombre d'autres universités offrent des cours d'urbanisme
    dans les années 60 et 70, dont 18 sont reconnus aujourd'hui par
    l'Institut canadien des urbanistes (ICU). Un certain nombre de cours
    récemment créés s'appellent « design d'environnement » ou « études
    environnementales », ce qui traduit l'extension et la nature
    multidisciplinaire de la profession moderne. L'U. de Waterloo,
    l'Institut polytechnique Ryerson, l'U. du Québec et l'Institut de
    Montréal ont des programmes de premier cycle (d'une durée de quatre
    ans), tandis que les autres écoles offrent des programmes de deuxième
    et troisième cycles.À l'origine, tandis que les cours d'aménagement mettaient l'accent sur
    le design d'environnement, le gros des étudiants se composait
    d'architectes et d'ingénieurs. Ce modèle change à mesure que les
    programmes universitaires subissent des transformations quant à leurs
    perspectives sociales et à leur portée professionnelle. À la fin des
    années 50, des études dans l'une des branches des sciences sociales,
    comme la géographie, la sociologie ou l'économie, permettent d'accéder
    aux études en urbanisme, comme c'est le cas dans les années 60 et 70
    pour les sciences administratives ou environnementales.En 1949, il y avait 45 urbanistes professionnels au Canada. En 1988,
    l'Institut canadien des urbanistes compte quelque 3300 membres qui
    travaillent dans des bureaux d'experts-conseils, des ministères
    fédéraux et provinciaux, des administrations municipales et régionales,
    des sociétés de la Couronne, des industries d'exploitation des
    ressources naturelles et dans l'industrie de développement du
    territoire. Après l'obtention d'un diplôme en urbanisme, il faut deux
    années de travail supervisé pour être admis dans la profession. L'ICU
    est un organisme national auquel sont affiliés les instituts
    provinciaux et territoriaux. En plus de réglementer l'exercice de la
    profession et les normes d'admission des membres, l'Institut s'occupe
    de programmes d'éducation destinés au public et, à l'occasion, il
    conseille les gouvernements sur la législation et certaines questions
    liées à l'urbanisme et à l'environnement. Environ le tiers des
    ressources financières de l'Institut est consacré à la publication de
    la revue Plan Canada. La plupart des associations provinciales affiliées publient une revue traitant de sujets d'actualité en aménagement(p. ex. l'Alberta Journal of Planning Practice).Contrairement aux professions d'architecte et d'ingénieur, dont
    l'exercice et l'utilisation des titres sont régis par des lois
    provinciales, la profession d'urbaniste n'est pas réglementée. Dans
    deux provinces seulement, soit la Colombie-Britannique et la
    Saskatchewan, la législation provinciale réserve le titre d'urbaniste
    aux personnes reconnues par les filiales provinciales de l'ICU.
    Néanmoins, dans toutes les autres provinces et territoires, à
    l'exception du Québec, toutes personnes ou entreprises privées peuvent
    exercer l'urbanisme, qu'elles soient membres ou non de l'Institut. Au
    Québec, le droit d'exercer la profession est réservé aux personnes qui
    ont obtenu un permis de la Corporation des urbanistes du Québec, une
    filiale de l'ICU.Depuis plusieurs années, les membres des instituts de presque toutes
    les provinces ont entrepris de convaincre les gouvernements d'accorder
    aux urbanistes le droit exclusif d'exercer la profession. Au sein de
    l'ICU, cependant, les opinions sont partagées quant à l'opportunité de
    légiférer dans ce domaine, car une telle loi devrait fixer les
    paramètres à l'intérieur desquels pourrait s'exercer l'urbanisme par
    rapport à d'autres professions comme celles d'architecte ou
    d'ingénieur. Cette dissension s'explique par le fait que l'urbanisme ne
    peut encore se définir comme une discipline fondée sur un corpus
    distinct de connaissances et de compétences. En fait, à mesure que
    l'urbanisme s'est élargi pour englober une multitude de questions
    urbaines, régionales et environnementales, il est devenu une profession
    interdisciplinaire qui regroupe des professionnels hautement qualifiés
    d'une multitude de disciplines.--------------------------------------------------------------------------------------------------







    Profession et études

    La croissance des villes après 1945 redonne vie à la profession
    d'urbaniste, qui connaît par la suite une expansion rapide. Outre le
    fait que les urbanistes sont plus en demande qu'auparavant, les tâches
    accomplies par les agences modernes se sont grandement diversifiées. En
    plus des principes traditionnels de disposition des villes, de
    lotissement et d'architecture, les urbanistes doivent aujourd'hui
    connaître la sociologie urbaine et le comportement humain, les sciences
    de l'administration, la prévision et l'analyse de données, le droit
    municipal et les lois d'urbanisme ainsi que les sciences
    environnementales.


    <table width="400" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0">
    <tr><td>[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]</td></tr>

    <tr> <td class="captiontext2" align="left"> Habitat '67
    Safdie
    a la chance exceptionnelle de réaliser sa thèse en créant Habitat '67
    pour l'Expo 67 à Montréal (avec la permission de la Commission
    canadienne du tourisme). </td>
    </tr>

    </table>


    Les programmes d'enseignement sont nés après 1947 grâce à l'aide
    inestimable du gouvernement fédéral et de la SCHL. En 1944, Marsh et
    d'autres urbanistes proposent au sous-ministre des Finances, W.C.
    Clark, d'inclure des dispositions dans la LNH prévoyant le financement
    de la recherche, de la formation professionnelle et de l'enseignement
    public. Clark ajoute donc une Partie V à la Loi et l'intitule
    Recherches sur le logement et l'aménagement urbain. Le Parlement
    débloque alors 5 millions de dollars pour la mise en oeuvre de la
    Partie V et poursuit cet appui encore aujourd'hui.Au fil des ans, la SCHL a financé beaucoup de recherches et a mené de
    nombreuses études pratiques sur l'aménagement, de concert avec les
    gouvernements provinciaux, les administrations municipales et les
    universités. Elle a attribué des centaines de bourses à des Canadiens
    pour qu'ils étudient l'aménagement urbain et régional. La SCHL a
    également parrainé une variété de magazines d'information (Revue canadienne d'urbanisme, Habitat, et Cadres de vie)
    et les fonds disponibles en vertu de la Partie V de la loi ont permis
    la création de l'Association canadienne d'urbanisme (ACU) en 1946.
    L'ACU est un organisme non gouvernemental qui vise à sensibiliser et
    informer les citoyens et à accroître leur participation aux questions
    d'urbanisme.Les fonds débloqués aux termes de la Partie V servent aussi à
    implanter, dans les universités, des cours menant à un diplôme, en
    partie par des subventions directes aux premières écoles d'urbanisme :
    McGill (1947), Manitoba (1949), Colombie-Britannique (1950) et Toronto
    (1951). Un cours en langue française est mis sur pied en 1961 à l'U. de
    Montréal. Nombre d'autres universités offrent des cours d'urbanisme
    dans les années 60 et 70, dont 18 sont reconnus aujourd'hui par
    l'Institut canadien des urbanistes (ICU). Un certain nombre de cours
    récemment créés s'appellent « design d'environnement » ou « études
    environnementales », ce qui traduit l'extension et la nature
    multidisciplinaire de la profession moderne. L'U. de Waterloo,
    l'Institut polytechnique Ryerson, l'U. du Québec et l'Institut de
    Montréal ont des programmes de premier cycle (d'une durée de quatre
    ans), tandis que les autres écoles offrent des programmes de deuxième
    et troisième cycles.À l'origine, tandis que les cours d'aménagement mettaient l'accent sur
    le design d'environnement, le gros des étudiants se composait
    d'architectes et d'ingénieurs. Ce modèle change à mesure que les
    programmes universitaires subissent des transformations quant à leurs
    perspectives sociales et à leur portée professionnelle. À la fin des
    années 50, des études dans l'une des branches des sciences sociales,
    comme la géographie, la sociologie ou l'économie, permettent d'accéder
    aux études en urbanisme, comme c'est le cas dans les années 60 et 70
    pour les sciences administratives ou environnementales.En 1949, il y avait 45 urbanistes professionnels au Canada. En 1988,
    l'Institut canadien des urbanistes compte quelque 3300 membres qui
    travaillent dans des bureaux d'experts-conseils, des ministères
    fédéraux et provinciaux, des administrations municipales et régionales,
    des sociétés de la Couronne, des industries d'exploitation des
    ressources naturelles et dans l'industrie de développement du
    territoire. Après l'obtention d'un diplôme en urbanisme, il faut deux
    années de travail supervisé pour être admis dans la profession. L'ICU
    est un organisme national auquel sont affiliés les instituts
    provinciaux et territoriaux. En plus de réglementer l'exercice de la
    profession et les normes d'admission des membres, l'Institut s'occupe
    de programmes d'éducation destinés au public et, à l'occasion, il
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    l'exercice et l'utilisation des titres sont régis par des lois
    provinciales, la profession d'urbaniste n'est pas réglementée. Dans
    deux provinces seulement, soit la Colombie-Britannique et la
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    Néanmoins, dans toutes les autres provinces et territoires, à
    l'exception du Québec, toutes personnes ou entreprises privées peuvent
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    ont obtenu un permis de la Corporation des urbanistes du Québec, une
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    les provinces ont entrepris de convaincre les gouvernements d'accorder
    aux urbanistes le droit exclusif d'exercer la profession. Au sein de
    l'ICU, cependant, les opinions sont partagées quant à l'opportunité de
    légiférer dans ce domaine, car une telle loi devrait fixer les
    paramètres à l'intérieur desquels pourrait s'exercer l'urbanisme par
    rapport à d'autres professions comme celles d'architecte ou
    d'ingénieur. Cette dissension s'explique par le fait que l'urbanisme ne
    peut encore se définir comme une discipline fondée sur un corpus
    distinct de connaissances et de compétences. En fait, à mesure que
    l'urbanisme s'est élargi pour englober une multitude de questions
    urbaines, régionales et environnementales, il est devenu une profession
    interdisciplinaire qui regroupe des professionnels hautement qualifiés
    d'une multitude de disciplines.
    Auteur
    WILLIAM T. PERKS
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    crack رد: Aménagement urbain et régional

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:53 am

    Bibliographie

    A.F.J. Artibise et G.A. Stelter (dir.), The Usable Urban Past: Planning and Politics in the Modern Canadian City (1979), et Shaping the Urban Landscape: Aspects of the Canadian City-Building Process (1982); Canada. Ministère de l'Environnement, Report of the Interdepartmental Task Force on Land Use Policy (1980); H. Carver, Compassionate Landscape (1975); J.B. Cullingworth, Urban and Regional Planning in Canada (1987); L.O. Gertler, Regional Planning in Canada (1972); Gertler (dir.), Planning the Canadian Environment (1968); S.M. Makuch, Canadian Municipal and Planning Law (1983); William T. Perks, « Canada » dans N. Patricios (dir.), International Handbook of Land Use Planning (1985); Perks et I.M. Robinson (dir.), Urban and Regional Planning in a Federal State: The Canadian Experience (1979); P. Rutherford (dir.), Saving the Canadian City (1974).
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    crack رد: Aménagement urbain et régional

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:53 am

    Liens supplémentaires


    Institut canadien des Urbanistes

    Au nom des urbanistes et de l'ensemble de la profession, l'ICU sert de voix nationale au milieu urbanistique canadien.
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    crack رد: Aménagement urbain et régional

    مُساهمة من طرف ING_ADMIN الجمعة فبراير 06, 2009 4:55 am

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